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Bric-à-brac quotidien et quelques réflexions

30 Mar 2016 . category: blog . Comments
#bus #escalator #franponais #ICcard #library #pasmo #pokemon center #star wars #suica #taxi #thoughts #trains #transports

Hey, bonjour ! Vous êtes prêt pour un article fourre-tout ? :wink: (oui cette page web devrait mettre 3 min à charger au vu de la quantité de photos qu’elle contient). Ce sera linéairement chrono-thématique mais asymptotiquement chaotique car le but est aussi de rattraper le retard que j’ai accumulé par rapport à tout ce que je voulais vous montrer. C’est partiiiii ! (vous aurez remarqué mon auto-encouragement hé hé)

(EDIT après avoir fini l’article : je n’ai toujours pas rattrapé mon retard)

Ah oui, petit détail, j’ai perdu beaucoup de temps à modifier l’orientation des photos pour finalement me rendre compte que je ne voyais pas la même chose selon l’ordi, le téléphone ou la tablette avec lequel je visualisais l’article (je vous assure… je comprends pas). Je fais donc au mieux et vous prie de m’excuser si une photo venait à vous faire tourner la tête :laughing:

J’aime beaucoup aller dans les librairies et tout ce qui a attrait à la papeterie, je suis capable de dépenser 50€ dans ce genre d’endroits rien qu’en stylo, cahiers, post-it, agrafeuse sans agrafe… oui ça existe je vais vous montrer (:3)

Tout d’abord quelques photos prises dans les librairies/papeteries. Le choix est monstrueux ; les Japonais sont notamment très friands de magazines.

dans la librairie

les romans sur les étagères

les magazines sur l'informatique

le rayon papeterie

le rayon manga

les livres sur le jeu de go

les goodies rilakkuma

les goodies rilakumma 2

Et alors en ce moment (et peut-être même depuis un moment (heureusement que moment est un terme très précis sinon je vous aurait déjà perdu)), ils sont à fond sur star wars !

étalage star wars

dico star-wars 1

dico star-wars 2

dico star-wars 3

Et comme promis l’agrafeuse sans agrafe ! Je le met à la fin de ce premier défilé de photos car c’est un objet que je trouve magique !

agrafeuse sans agrafes

Il existe plusieurs modèles, celui-ci m’a coûté environ 5€ et permet d’agrafer (officiellement) 5 pages (en vrai, si tu insistes tu peux faire un peu plus et ça dépend de la densité du papier). En gros ça créé une encoche en forme de flèche qui est repliée vers l’arrière dans une fente. C’est difficile à comprendre même en ayant l’objet dans la main, donc encore plus à expliquer… Une sorte de métaphore de principe pourrait être la machine à coudre, j’espère que cela éclairera certains.

Passons rapidement au transports, je ne vais pas trop en parler tout de suite j’espère pouvoir faire un article dédié. Je vous donne cependant quelques photos en guise d’apéritif.

intérieur d'un taxi

file d'attente bus

quai du train

surprise

Bah quoi ? … c’est un moyen de transport :smiley:

dormeur dans un train

poignées dans le train

alignés sur le quai du train

le quai bondé

J’aime bien être « surpris » par la diversité des escalators, pour l’instant dans ma collection il n’y en a que trois, mais je reste attentif et vous ferais part si je trouve d’autre escalators :wink:

escalator 1

escalator 2

escalator 3

escalator 4

Ça fait quand même un peu bizarre de ne pas voir la fin de l’escalator quand on se trouve dessus…

Parce que ça fait du bien de voir un peu de fran…ponais

franponais 1

franponais 2

Dans ce même centre commercial

centre commercial sakuragichou

… je suis allé au pokémon center et au jump shop

pokemon center

jump shop

Les photos étaient interdites à l’intérieur du magasin (tout comme dans certains restaurants). Mais je peux vous montrer ce que j’ai acheté :smiley:

mes achats

La pochette pas hyper belle en haut à gauche était offerte gratuitement, je tiens à le préciser. Et j’ai donc aussi acheté des post-it, un cache-clé (pas sûr du nom) et un porte-carte. Le porte-carte est quasiment indispensable au Japon, les « IC card » à Tokyo et ses environs sont appelés Suica ou Pasmo, mais je vous en parlerais dans un autre article. En gros retenez que c’est pratique de l’avoir à porté de main car avec, vous pouvez payer dans pas mal de magasins, les transports en commun, la caféteria du RIKEN, … C’est une carte rechargeable via des bornes. Enfin bref, voilà ce qu’il y a dans la poche gauche de mon pantalon

dans ma poche gauche

Ce centre commercial se trouve pas très loin de la station centrale de Yokohama, au pied de la Landmark Tower que voici

landmark tower

Je trouve qu’elle est digne des décors d’un film Star Wars :)

Mais je vous présente aussi l’environnement dans lequel elle est installée (pour les curieux, la station de train la plus proche est Sakuragicho ; littéralement « le quartier de l’arbre cerisier » ?)

landmark tower 2

nippon maru

sakuragichou

cosmoclock21

world porters

Avec le mini parc d’attraction

parc d'attraction 1

parc d'attraction 2

Et juste pour vous frustrer autant que moi, voici la photo ratée d’une voiture qui avait des néons partout, mais que j’ai vu au dernier moment donc la photo est un flou artistique… Mais elle était vraiment impressionnante. Il y a au Japon toute sorte de moto, scooter ou voiture qui sortent de l’ordinaire.

voiture floue

J’ai commencé la rédaction de cet article le 9 mars à 17h27… on est le 30 mars il est 21h11… je met vraiment beaucoup de temps à publier. Il y a plusieurs raison à cela.

La première raison est technique. Je suis vite découragé par la complexité de wordpress, par rapport à un système jekyll/github par exemple. J’avais hésité au début, puis je m’étais dit que wordpress c’était plus joli mais en fait c’est tout un tralala pour simplement publier 3 mots et 4 photos. Attendez-vous peut-être à une refonte de mon blog un de ces week-end… accompagnée j’espère d’une augmentation du rythme de publication.

La deuxième raison est que je n’ai pas beaucoup de temps à consacrer. Je dois gérer plusieurs choses à la fois comme vous l’imaginez. Je ne suis pas au Japon en touriste, mais pour le travail, pour un stage qui peut s’avérer déterminant pour la suite de ma carrière, c’est à dire ma thèse. Thèse auquel je dois songer quotidiennement et dont les préparatifs sont chronophages. Je ne suis pas en « voyage » au sens où je l’entends (oui ce blog devient un « journal intime » mais n’est-ce pas le but d’un blog ?) mais je fais beaucoup de sorties les week-ends (Marathon de Tokyo, Mont Takao et le rituel de la marche sur le feu, la région des cinq lacs autour du Mont Fuji, … je veux pas tout vous spoiler). Je fais AU MOINS 1000 photos et 1 vidéo (plusieurs Go) par week-end. J’ai même dû passer mon quota google de 100Go à 1To… (oui je sais certains diront « baaaah google, c’est pas bien! », mais dans la situation actuelle c’est quand même bien pratique). Bref je m’égare. Vous voulez plutôt des infos pas trop loin du thème du Japon.

J’ai pas trop envie de rajouter des photos, ça devient compliqué avec ma connexion internet un peu faiblarde. Et puis au fond, il y a déjà tellement de photos du Japon sur le web, je me dis que peut-être c’est mon regard et mes pensées qui vous intéressent. Je peux vous parler de ma situation en tant que petit stagiaire de 6 mois dans un centre de recherche international plutôt renommé et des quelques réflexions que je me suis faites ces derniers temps. Ces pensées sont sujettes à modifications en fonction de mon humeur, de la fatigue, des événements… (j’aime les points de suspension) Ce sont des sentiments que j’ai, que j’ai pu avoir et que je ne ressent pas forcément tout le temps.

Faire un stage à l’étranger est très stimulant, je sors de ma zone de confort et de mon quotidien. Je suis dans une division de 140 personnes dont 30% d’étrangers. Tout le monde parle anglais dès qu’il s’agit de travail. C’est là où la diversité des accents peut facilement me perdre.

Je me souviens d’un repas où on s’est retrouvé à discuter comme si de rien n’était de l’endroit où l’on souhaiterais vivre/travailler pour les prochaines années. Autour de la table il y avait des chercheurs de l’université de Berkeley, de l’institut Max Planck, du MIT, de l’Imperial College London … Chacun parlait de son expérience dans divers pays lors de leurs post-doc ou autres … Je me suis senti tout petit mais surtout j’avais l’impression que finalement mes horizons étaient grands et qu’un échantillon de la diversité du monde se trouvait devant moi. Le « monde » n’était finalement pas si grand et il se retrouvait là au deuxième étage du bâtiment central, dans la cafétéria, à cette table, en train de manger des trucs « deep-fried » (plongés dans l’huile, les japonais le font beaucoup c’est à la fois sympa et agaçant).

Je me suis demandé ce que j’étais venu chercher au Japon, je ne suis certainement pas venu pour leur rigueur (obstination ? acharnement ?) administrative, serais-je capable d’y vivre, ou au moins d’y faire un long séjour, comme par exemple un doctorat de 3 ans (4 ans)… La concurrence est dur au Japon, les places sont chères et souvent déterminées dans le temps (je parle dans mon domaine, hein, n’oubliez pas). Être marié et avoir des enfants ne suffit pas pour être complètement intégré dans le paysage nippon. On est des étrangers et on le restera toujours, combien nous parlerions bien le japonais, on nous le rappellera toujours, en nous répondant en anglais lorsque l’on pose une question en japonais, en nous proposant une fourchette au restaurant… Oui, pour beaucoup c’est une question d’apparence physique.

Je suis souvent super content parce que je suis quand même à Tokyo … à Tokyo, la ville aux 13 millions d’habitants intra-muros, 42 millions dans l’agglomération (merci wikipedia), une ville qui ne dort jamais, où fourmille pleins de vies différentes qui se croisent sans forcément se regarder. Une ville où l’on peut aller plusieurs fois au même endroit et ne jamais ressentir la même chose. Une ville qui déjà en 2015, possédait 694 gratte-ciels. Une ville où se mêle tradition et modernisme, on y trouve de tout, pour tous les goûts, quelque soit votre personnalité, je pense que quelque part vous pourriez y trouver votre compte, de quoi nourrir votre esprit… C’est un peu étourdissant, il y a tant de choses à faire, à voir, à découvrir… Tokyo c’est chouette.

Mais y vivre vraiment, trouver un espace où planter ses racines, étendre ses branches vers d’autres arbres peut être plus compliqué tant le soleil est caché par cette forêt d’individus…

J’en suis venu à penser qu’au final, ce qui est important ce n’est pas l’endroit, c’est les gens. Si un étranger souhaite vivre ici sans se retrouver caché et noyé par la masse, il est mieux d’avoir de solides attaches avec des autochtones (cherchez pas j’avais juste envie d’utiliser ce mot), d’avoir un tissus de relations profondes, de vrais amis que l’on peut voir régulièrement. Mais j’imagine que c’est partout pareil…


Me

Simon Besson-Girard is a French bioinformatics student, currently in an internship at the RIKEN in the Yokohama Campus.